Venir s'installer à Aignan, c'est profiter, dans un cadre de vie paisible
baigné de nature et de soleil en pleine campagne, d'un village animé
par de nombreuses manifestations sportives, culturelles, festives
et d'une base de loisirs qui donnent une certaine douceur de vivre.
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Si la ville d'Aignan nous était contée... La ville d'Aignan, autrefois fortifiée, qui possède encore de-ci de-là, quelques vestiges de ses anciennes murailles et quelques points d'eau, restes de ses anciens fossés, que vous pouvez voir en flânant dans les rues de notre village. Selon l'Aignanais, l'Abbé J.J. Monlezun, né au lieu dit "Lacahuze", dans son histoire de la Gascogne, Tome I, page 172, la création de la ville d'Aignan remonterait à l'an 606 et serait due au chancelier d'Alaric II. Celui-ci du nom de Aignan ou Anianus, "édita" le très célèbre Code d'Aignan, en faveur des peuples vaincus soumis à Alaric II. Selon d'autres sources, la fondation d'Aignan remonterait à l'an 620 et serait due au Seigneur Gascon Anianus, favori de Clotaire II. Quoi qu'il en soit, nous pouvons dire que l'origine d'Aignan remonte, au moins, au début du 7ème siècle. Aignan fut la première capitale de l'Armagnac et siège du Parlement de Gascogne dès le X° siècle. Le Comté d'Armagnac a été fondé en 960 par le Comte de Fezensac. La Maison Comtale existe toujours face à l'Église paroissiale Saint-Saturnin. C'est dans cette maison, à la fenêtre du 2° étage donnant au sud, que fut tué d'un carreau d'arquebuse calviniste, en 1590, le gouverneur de la ville qui parlementait avec les assaillants du Baron de Sus. En 1338, le Sire de Luppé fut promu Commandant de la Capitainerie d'Aignan par le Sire d'Albret. A cette époque, une tour pentagonale s'élevait à l'emplacement de l'actuelle place centrale, elle était haute d'environ 25 mètres, elle était en relation optique avec plusieurs villages des alentours. Cette tour trés délabrée, vestige du Château des Ducs de Bouillon, se serait écroulée un dimanche après-midi de 1868. La municipalité décida, par mesure de sécurité, de la détruire entièrement. Les pierres selon toute vraissemblance, furent stockées et ne servirent que bien plus tard à la construction de l'actuel Hôtel de Ville terminé en 1890. En 1355, Aignan eut à souffrir des incursions d'Édouard de Woostock, dit le Prince Noir, notre voisin anglais dont le domaine arrivait aux limites de l'Armagnac, à l'actuelle commune de Termes d'Armagnac. Notre ville fut prise d'assaut, pillée et incendiée, ce qui explique en partie, l'absence totale d'archives anciennes. En 1465, la Douairière de Bouillon aurait cédé à la ville d'Aignan la fôret de Naoucrouts ainsi qu'une grande maison sur la place qui servait d'Hôpital, contre une redevance annuelle d'une paire de gants blancs. Cette fôret est devenue la fôret communale d'Aignan, avec sa base de loisirs... Première guerre mondiale : Paul Fontan, né à Aignan le 30 octobre 1880, est officier de la gendarmerie française et un militaire qui est à l'origine de l'interpellation de la bande à Bonnot. Paul Fontan est décédé en décembre 1914 dans la Somme. Seconde guerre mondiale : N'oublions pas que notre région fut très active sous l'occupation nazie avec des gens comme le Colonel Parisot, Jean Laborde qui fut député et maire d'Auch, Abel Sempé qui fut maire d'Aignan durant plusieurs décennies puis Sénateur, le Colonel Thomas Guerrerro, dit "Camillo" et ses guerrilleros espagnols. C'est au village voisin d'Averon-Bergelle que naquit le Bataillon de l'Armagnac qui libéra Royan et l'Île d'Oléron entre autres. |